Trois plantes communes pour une détox de printemps
LE BOULEAU
C’est dans les premiers jours de redoux que la sève monte dans le bouleau. Riche en oligo-éléments, minéraux et vitamines, l’eau de bouleau, comme on l’appelle plus communément, recèle également en elle des phytohormones de croissance aux propriétés diurétiques qui permettent de filtrer foie et reins. C’est donc l’idéal pour ceux qui souhaitent éliminer toutes ces toxines accumulées pendant l’hiver. Grâce à ses propriétés drainantes, cette eau miracle favorise l’élimination des déchets organiques comme les acides urique et biliaire, et atténue les effets des rhumatismes.
On y trouve en outre du magnésium et du lithium qui remontent le moral, du phosphore et du calcium pour les os, du potassium pour la circulation sanguine, du silicium pour les articulations, et de la vitamine C ainsi que du sélénium qui sont deux excellents antioxydants naturels. En plus, elle favorise l’éclat de la peau.
Si la sève est appelée «eau de bouleau», c’est parce qu’elle est fluide et incolore lors de sa récolte qui doit se faire avant l’apparition des jeunes feuilles. Elle n’est pratiquement pas calorique puisqu’elle est composée à 99 % d’eau. Après la récolte, elle ne se conserve que quelques jours au frais et de la consommer avant qu’elle ne s’oxyde.
LE PISSENLIT
Qu’y a-t-il de plus commun qu’un pissenlit? Également appelée dent-de-lion ou taraxacum officinale, cette plante est souvent considérée comme une mauvaise herbe. Et pourtant, ses propriétés dépuratives sont connues depuis longtemps. Certains l’appellent même le «grand nettoyeur de l’organisme». C’est surtout le foie, les reins et la vésicule biliaire qui pourraient lui dire merci grâce à ses vertus hépatoprotectrices. Son action est ainsi dépurative et diurétique en éliminant les toxines, tout en favorisant une bonne digestion en améliorant la sécrétion de bile. Sa grande teneur en fer lui permet en outre de combattre l’anémie, tandis qu’elle est également gorgée de vitamines A, B, C et d’acide folique.
LE RADIS NOIR
On l’aura compris, une bonne détox post-hivernale commence par un nettoyage en profondeur du foie pour se débarrasser des toxines. Et en cela, le radis noir est l’allié indispensable. Malgré son aspect peu ragoûtant, ce légume originaire d’Asie est une fontaine à vitamines C et B9, à calcium et à potassium. Le Raphanus sativus niger stimule en effet la sécrétion de bile et facilite son évacuation vers l’intestin. Ce qui en fait un moteur d’élimination des déchets et des toxines, ainsi que de l’alcool. Et cela tombe bien puisque le radis noir est un légume qui se récolte en hiver.
Sa teneur en antioxydants lui donne également des vertus réparatrices des cellules du foie, tandis que sa richesse en fibres favorise le transit intestinal. On le consomme ainsi cru en salade ou sous forme de graines germées, en sirop, mais aussi en jus associé à une eau de citron tiède. Cerise sur le gâteau, il nettoie en outre bronches via ses propriétés antibactériennes.
Pierre Jacobs
En consommant le pissenlit, quel effet bénéfique produit-on sur l’organisme de l’homme?